Travaux à l’arrêt depuis cinq mois au Rond-point de Nzeng-Ayong
Lancé en mai 2025 pour remplacer trois buses corrodées par un ouvrage en béton, le chantier du rond-point de Nzeng-Ayong est aujourd’hui à l’abandon, plongeant automobilistes et riverains dans l’exaspération.
L es travaux de remplacement de trois buses au Rond-point de Nzeng-Ayong, annoncés pour durer deux mois, sont à l’arrêt depuis plusieurs semaines. L’entreprise en charge du chantier, qui aurait préfinancé le début des travaux, attendrait toujours le paiement de l’État pour la suite du chantier. Une situation confuse, sans communication officielle, qui pénalise gravement la circulation et inquiète les habitants.
Un chantier annoncé comme urgent : En mai 2025, les autorités avaient ordonné la fermeture de la route au niveau du Rond-point de Nzeng-Ayong, après la découverte des buses gravement corrodée menaçant la sécurité des automobilistes. Présenté comme un chantier prioritaire, le renforcement de cet axe devait durer deux mois, d’après le panneau officiel de l’offres installé sur place. Pour les riverains, cette intervention rapide semblait alors indispensable.
Cinq mois plus tard, un site déserté : À la surprise générale, le chantier censé être provisoire s’est transformé en une longue interruption. Depuis plusieurs semaines, aucune machine n’est visible, aucune équipe n’est à l’œuvre et le site s’apparente à un terrain abandonné. Les travaux, pourtant annoncés comme urgents, n’ont pas dépassé leur phase initiale, laissant planer un flou total sur leur reprise.
Une entreprise qui aurait préfinancé le lancement des travaux : Selon les propos de certains manœuvres, rapportés aux commerçants installés à proximité du site, le démarrage du chantier aurait été préfinancé par l’entreprise GIGS, chargée de son exécution. Toutefois, l’État n’aurait pas honoré sa part du financement, entraînant une suspension progressive des activités. Faute de ressources, l’entreprise aurait été contrainte d’interrompre totalement les travaux, désormais laissés en friche, avec un taux d’exécution évalué à seulement 10 %.
Des conséquences lourdes pour les automobilistes : La fermeture prolongée de l’axe provoque chaque jour de sérieux embouteillages. Automobilistes et taxis doivent effectuer de longs détours pour contourner le rond-point, surchargeant les voies adjacentes déjà saturées. Pour de nombreux habitants, la situation devient intenable : retards, hausse des coûts de transport, irritations répétées. L’absence d’informations officielles accentue la frustration.
Silence des autorités et interrogations persistantes : Face à un chantier paralysé depuis près de six mois, une question domine : qui doit répondre de cette situation ? Ni l’administration en charge des infrastructures routières ni l’entreprise n’ont, pour l’heure, apporté d’explication publique. Cette opacité nourrit les critiques et appelle à une clarification urgente. En attendant, les usagers restent livrés à eux-mêmes. Affaire à suivre.
