Gaboprix, maillon faible : la CECA-GADIS vacille
Isabelle Essonghe tire la sonnette d’alarme face aux pertes massives et aux fermetures en chaîne
L a Directrice générale de la CECA-GADIS, Isabelle Essonghe, pointe directement le département Gaboprix comme responsable des difficultés actuelles du groupe. Entre baisse du chiffre d’affaires, pertes répétées et fermeture de 43 magasins, la survie de l’entreprise et plus de 2 000 emplois sont désormais menacés.
La crise qui secoue la CECA-GADIS a un visage : Gaboprix. Dans un entretien à L’Union, la DG Isabelle Essonghe confirme que les résultats catastrophiques de cette branche — qui regroupe CECADO, MAXIGROS, INTERGROS et GABOPRIX — plombent tout le groupe.
En 2024, les chiffres dérapent : –4,8 % de chiffre d’affaires, –13 % de résultat d’exploitation, –18 % de résultat net, la plus lourde perte enregistrée. « Gaboprix perd de l’argent depuis des années. À ce rythme, c’est toute la CECA-GADIS qui risque de s’effondrer, avec plus de 2 000 emplois en danger », avertit-elle.
Face à l’urgence, la direction n’a qu’une option : réduire massivement le réseau de magasins.La disparition des exonérations et des subventions — longtemps garant d’un équilibre artificiel — ne laisse plus aucune marge de manœuvre. La CECA-GADIS joue désormais sa survie… et le pays observe.
