L e 12 décembre, au Palais présidentiel, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu le Professeur Béatrice Yvette Nguema Edzang, récemment nommée Directrice Générale de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS). Présentée par la ministre des Affaires sociales, Nadine Awanang épouse Anoto, cette rencontre stratégique marque la volonté présidentielle de remettre la CNAMGS sur les rails après une période de difficultés croissantes.

La CNAMGS, institution clé du système de protection sociale gabonais, fait face à plusieurs défis majeurs qui menacent sa stabilité et son efficacité. Parmi eux : la gestion opaque des fonds, des arriérés de paiement aux prestataires de santé, la faiblesse des contrôles internes et la fraude endémique qui grève le budget. Ces problèmes compromettent la couverture effective des assurés et mettent en péril le modèle social promu par l’État.

Sous l’impulsion du Président Oligui Nguema, la mission confiée au Professeur Nguema Edzang est claire : instaurer une gouvernance rigoureuse, transparente et modernisée. L’objectif est double : renforcer la pérennité financière de la CNAMGS tout en garantissant un service performant et équitable aux bénéficiaires. Ceci implique notamment la mise en place de systèmes de contrôle digitalisés, la révision des procédures internes, et le combat contre la corruption à tous les étages de l’institution.

Le pilotage politique et administratif raffermi par cette nomination témoigne d’une volonté de faire de la CNAMGS un véritable levier social, capable de soutenir durablement les politiques publiques de santé et d’assurance maladie. Le Gabon, confronté à des enjeux démographiques et sanitaires croissants, ne peut se permettre le naufrage de cette structure essentielle à la protection sociale de ses citoyens. En résumé, la prise en main directe de la CNAMGS par le Président Oligui Nguema ouvre une phase cruciale de réforme. Le cap fixé est celui de la rigueur budgétaire, de la transparence et de l’efficacité. C’est un signal fort envoyé à tous les acteurs du secteur social, à la fois pour rassurer les assurés et pour relancer un système d’assurance maladie menacé mais toujours vital.[/align]