L a récente décision prise par le Président de la République, S.E. Brice Clotaire Oligui Nguema, d’interdire l’importation du poulet de chair s’inscrit comme une étape stratégique majeure pour renforcer la souveraineté nationale et l’autonomie alimentaire. Cette mesure vise à soutenir la production locale tout en dynamisant différentes filières économiques. Voici une analyse détaillée des 12 métiers directement impactés par cette décision.

1. Éleveur de volailles Cœur de la production locale, l’éleveur verra sa demande exploser avec la nécessité d’approvisionner le marché national. Le développement des élevages intensifs et extensifs sera crucial pour remplacer le poulet importé, générant ainsi un besoin accru en compétences techniques et gestion agricole. 2. Technicien avicole La montée en puissance des élevages impose un encadrement professionnel rigoureux. Le technicien avicole veille à la santé, à la nutrition, et à la reproduction des volailles. Son rôle dans la prévention des maladies et l’optimisation des cycles de production devient stratégique.

3. Alimentateur industriel et producteur d’aliments pour volailles La demande accrue en alimentation spécialisée pour volaille garantit un marché élargi aux producteurs d’aliments composés. La formulation adaptée (protéines, vitamines, minéraux) est déterminante pour la qualité et la productivité des volailles locales. 4. Vétérinaire spécialisé en aviculture Garant de la santé animale, le vétérinaire intervient pour assurer un élevage sain, prévenir les épidémies et garantir la qualité sanitaire du poulet local. La surveillance réglementaire s’accroît avec la production locale en expansion.

5. Responsable de ferme avicole La gestion opérationnelle des fermes, du personnel à la logistique, voit sa complexité augmenter. Coordination, contrôle des coûts et optimisation des rendements feront partie des responsabilités clés pour assurer la rentabilité. 6. Transporteur et logisticien Le transport du poulet vivant ou abattu vers les marchés nationaux requiert une logistique adaptée, rapide et hygiénique. Le transporteur doit maîtriser les normes sanitaires et la chaîne du froid pour limiter la perte de qualité.

7. Boucher volailler Avec l’essor de la production locale, le boucher spécialisé verra ses volumes augmenter, nécessitant des compétences pointues en découpe, préparation, et présentation afin de satisfaire la demande locale. 8. Commerçant et détaillant en volaille Présent sur les marchés, grandes surfaces et points de vente, le commerçant bénéficie directement de la substitution des produits importés. Il doit gérer l’approvisionnement, la conservation et la commercialisation.

9. Inspecteur qualité et sécurité alimentaire Le contrôle des normes sanitaires, qualité et traçabilité devient une étape essentielle pour garantir la confiance des consommateurs et respecter les exigences réglementaires strictes. 10. Jeune entrepreneur en agro-industrie avicole L’interdiction encourage la création d’unités de transformation locales, telles que les ateliers de découpe, de conditionnement et d’emballage. Ces entreprises porteront la modernisation de la filière.

11. Formateur en métiers avicoles Pour accompagner cette croissance, la formation des professionnels est nécessaire. Le formateur développe les compétences techniques et pratiques pour répondre aux nouveaux besoins du secteur. 12. Responsable marketing et commercialisation de produits avicoles Pour valoriser le poulet local et conquérir les consommateurs, ce professionnel doit élaborer des stratégies adaptées, promouvoir la qualité locale et renforcer la notoriété.

L’interdiction d’importer le poulet de chair est bien plus qu’une mesure protectionniste. Elle réinvente une filière avicole nationale cruciale et crée une dynamique d’emploi robuste dans tout un écosystème professionnel. Du producteur au commercial, en passant par la logistique et la qualité, chaque acteur est au cœur de cette transition stratégique.

Le Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement Rural encourage vivement la formation, l’investissement et la structuration de ces métiers pour accompagner durablement la souveraineté alimentaire nationale.