L ’honorable Régis Onanga Ndiaye a présidé hier sa première réunion du Bureau de la chambre basse du parlement, marquant une étape cruciale dans le redressement institutionnel et la stabilisation du fonctionnement législatif. Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour, révélant les priorités stratégiques fixées sous la direction de Régis Onanga Ndiaye.

Premièrement, la révision du Règlement de l’Assemblée Nationale a été au centre des débats. Cette démarche s’inscrit dans une volonté claire de restaurer un fonctionnement normal, mais surtout adaptable au contexte sociopolitique actuel du pays, qui demeure marqué par des mutations rapides et des tensions latentes. L’objectif est d’actualiser les procédures internes pour renforcer l’efficacité, la transparence et la démocratie parlementaire. Cette révision permettra d’assurer que l’Assemblée Nationale puisse exercer pleinement son rôle de contrôle et de législation dans un cadre légal modernisé et pertinent.

Le second point a concerné l’organisation d’un séminaire de renforcement des capacités destiné aux Honorables Députés. Ce choix témoigne d’une prise de conscience institutionnelle : près de la majorité des députés siègent pour la première fois, ce qui implique un besoin impératif de formation approfondie. Le séminaire vise à familiariser les nouveaux membres avec le fonctionnement rigoureux de l’Assemblée, les outils législatifs, ainsi que les responsabilités éthiques et politiques qui incombent à leur mandat. Ce travail de formation est indispensable pour garantir une meilleure qualité des débats et décisions au sein de la chambre parlementaire.

Enfin, les questions diverses ont permis d’aborder des sujets complémentaires, consolidant une atmosphère de dialogue et d’échange entre les membres du Bureau. Ces discussions contribueront à affiner les stratégies futures et à résoudre les éventuels problèmes de coordination et de logistique.

En somme, cette première réunion du Bureau, sous la présidence de Régis Onanga Ndiaye, manifeste une volonté affirmée de moderniser les pratiques parlementaires et d’intégrer efficacement une nouvelle génération d’élus. Ces mesures jettent les bases d’une Assemblée Nationale plus dynamique, mieux préparée à relever les défis politiques, sociaux et institutionnels de son époque.